Pour les vacances, les enfants ont quitté leur cité. Les éducateurs les installent, canalisent des pulsions suscitées par des situations nouvelles, gèrent le groupe déplacé vers des espaces de découvertes et d’émerveillement. Le narrateur nourri de ses propres souvenirs, comprend, partage, raconte de belles histoires. Dans une complicité inattendue, avec Fatou par exemple, intuitive et attachante, il appréhende une part ignorée de sa personnalité.
Sans originalité, ce court roman proche d’Hier dernier (NB décembre 2008), ne polémique pas sur la sociologie des populations d’horizon et de culture différentes vivant ensemble. Ce moment privilégié de leur vie s’exprime sous diverses formes : narration, dialogues, brèves notations et s’apparente parfois à un journal intime dans lequel pudeur, tendresse et sensibilité accompagnent la justesse des observations.