Comme à l’école, le programme se déroule en trois trimestres et on commence par des généralités : ni espions, ni agents secrets, ils sont officiers de renseignement et dans leur jargon, la DGSE (Direction Générale des Services Extérieurs) se dit la Centrale, la Crémerie, la Piscine. Leurs missions : sécurité et secret d’État. Leurs moyens traditionnels et spectaculaires – le cambriolage qui entretient le suspense dans les films d’espionnage, par exemple – sont complétés par les ressources techniques modernes : hackers à l’occasion – ils peuvent accéder aux images satellite. Ensuite, ils sont prêts à recruter des sources en recourant à toutes méthodes de l’extorsion et du chantage. La guerre économique emploie le même mélange de manoeuvres pas très légales et de méthodes sophistiquées – à suivre dans la lutte antiterroriste. Le secret et la discrétion ne permettant pas de tout savoir, la fiction romans, films et séries se charge de compléter l’information. L’illustration graphique aux formes nettes et aux couleurs raffinées se joue des symboles : palette bleu-blanc-rouge, silhouettes, armes de toutes sortes disposées avec art.Si le coeur vous en dit, la rubrique Comment devenir agent secret clôt l’ouvrage.
À l’école des espions
PINAUD Florence, KIEHL Stéphane