L’auteur, présenté comme le plus grand historien actuel du christianisme, invite son lecteur à la comparaison des sources sacrées des juifs et des chrétiens. Sources orales d’abord, et il faut comprendre le rôle primordial des traditions verbales qui ont précédé les manuscrits. Puis l’ensemble TaNaKh qui désigne la Torah, les prophètes et les écrits (psaumes, proverbes, Job, etc.) et auquel correspondrait l’Ancien Testament des chrétiens. La suite… ce sont les commentaires et les événements avec le Talmud et les Apocryphes pour les uns, avec le Nouveau Testament pour les autres.
Le lecteur suit, en adaptant son rythme. Il reste qu’on partage volontiers l’attachement de Jaroslav Pelikan pour le premier livre du monde, qui demeure le plus étudié, « seul véritable antidote contre le cynisme et source d’espérance toujours renouvelée. »
L’épilogue est sympathique, qui manifeste l’enrichissement constant que tirent de leurs études conjointes les biblistes de l’une et l’autre foi, juive et chrétienne.