Acide soit-il (Jack Cool 1967 ; 2)

MANINI Jack, MANGIN Olivier

À bord d’un bus bariolĂ©, les Pranksters, une bande de jeunes, droguĂ©s jusqu’à l’os, dĂ©fie la police et organise des orgies publiques de LSD. Lors d’une messe noire cĂ©lĂ©brĂ©e par la ligue de l’illumination, ils sauvent Lilly-Kelly de l’incendie final. C’est lĂ  qu’on dĂ©couvre le rĂŽle tenu par le dĂ©tective Jack Cool qui avait infiltrĂ© le groupe Ă  la demande de Jane Mansfield. Pendant ce temps, Lucille rencontre le satanique M. Lavey et lui demande de l’aide pour retrouver son mari. Lorsqu’elle s’apprĂȘte Ă  en payer le prix, voici encore Jack qui dĂ©boule et change la donne.   Une multitude de personnages plus ou moins dĂ©jantĂ©s hantent ce scĂ©nario foisonnant oĂč l’outrance n’est jamais loin. HabitĂ© pourtant d’un certain humour, le rĂ©cit pose un regard un peu nostalgique et narquois sur des modes de vie qui s’épanouissaient dans les annĂ©es soixante, avec la rencontre entre le peace and love et les mouvements sectaires. PrĂ©cis et trĂšs descriptif, le dessin est aussi Ă  l’aise dans le rendu minutieux de scĂšnes urbaines que dans les Ă©vocations dramatiques ou Ă©sotĂ©riques. (P.P. et V.L.)