Le premier acte de cette série se veut une épopée « héroïco-gothique » dans le style des tragédies antiques où se déclament des propos grandiloquents qui ne manquent ni de panache ni de poésie. Un grand prêtre ouvre avec solennité l’immense porte du séjour des morts, tandis que le destin de trois héros se forge dans une atmosphère de guerres, d’amour cornélien et de pouvoir jaloux. L’empereur Darius, quinze ans plus tôt, a été sauvé de la mort par deux enfants, Jeanne et Dante. Depuis, les guerres furent incessantes, et ces deux jeunes les meilleurs combattants de Darius. Pour quelle motivation ce dernier envoie-t-il le duo à la mort dans un ultime combat victorieux ? Méchanceté ? Jalousie ?…
Le lecteur sera heureux de connaître la suite de cette histoire somme toute classique, mais surtout de retrouver une mise en scène originale et variée dont le graphisme au style rude, qui voit l’encre dominer, trouve un relief particulier grâce à l’emploi de splendides couleurs sombres et contrastées. Un drame « romantico-épique ».