La vieille Jeanne vient de mourir. Sâefforçant jusquâĂ la fin de rester aussi lĂ©gĂšre que possible, elle part heureuse et apaisĂ©e. Marie, qui lâa connue Ă l’ hospice, se souvient de leur amitiĂ©, nĂ©e en 1953 au Jardin du Luxembourg. Elle va tenir la promesse quâelle lui a faite : raconter par Ă©crit son propre parcours. Bien avant d’arriver Ă Paris, elle avait quittĂ© sa Martinique natale et liĂ© sa vie, en Guyane, Ă un ancien bagnard, Blanc devenu riche, puis elle a rencontrĂ© Ă Bogota misĂšre et humiliationâŠÂ    Monique Schwarz-Bart (LâAncĂȘtre en Solitude, NB mai 2015) poursuit la rĂ©daction des romans commencĂ©s avec son mari, AndrĂ©, dĂ©cĂ©dĂ© en 2006. Elle retrace lâhistoire de la Parisienne et de la Martiniquaise, femmes de courage et de tĂ©nacitĂ©, qui, trĂšs diffĂ©rentes, ne se sont jamais dĂ©parties de leur droiture. Le destin les rapproche Ă la fin de leur vie, dans lâusure, la solitude et la mort. PortĂ© par une langue fleurie, parfois envoĂ»tante, le rĂ©cit est cependant dĂ©routant, car les deux parties sont trop distinctes. Il faut consentir Ă en perdre parfois le fil pour le savourer vraiment. (P.H. et M.-C.A.)
Adieu Bogota
SCHWARZ-BART Simone, SCHWARZ-BART André