Adieu Calder (Le maître de Benson Gate ; 1)

Richard Benson, jeune diplômé de Yale, retourne à la maison familiale de Boston à l’été 1912. Une grande fête l’y attend autour de son frère aîné, Calder, plus attiré par le jeu et les filles que par les études. Ce soir-là, alors que ces deux fils d’un richissime producteur de pétrole font une virée en ville, un règlement de comptes tourne mal au bordel où ils se trouvent. Les deux frères sont impliqués dans un meurtre qui risque d’entacher le nom des Benson. Calder doit quitter la ville. Richard reste ; leur père fait étouffer l’affaire, mais une lutte fratricide, à l’évidence, se prépare.L’histoire est contée en voix off par un noir, secrétaire-chauffeur du vieux Benson. Premier tome d’une série de six diptyques, imaginée par le scénariste de W.E.S.T., qui retracera l’histoire des États-Unis au XXe siècle : argent, pouvoir, jeux, alcool, sexe et règlements de comptes. Le graphisme réaliste est d’accès facile. C’est comme un épisode de Dallas : tout le monde y est antipathique, mais on prend plaisir à le regarder.