Adriana

DIMOVA Théodora

& & &

 

Ioura, la narratrice principale, devient demoiselle de compagnie d’Adriana, une vieille dame issue de la haute sociĂ©tĂ© bulgare. Celle-ci ressent l’obligation profonde de lui raconter sa vie : Ă  vingt ans, elle n’éprouve que mĂ©pris pour l’argent et rĂ©volte envers ses parents. MalgrĂ© sa haine de l’amour, elle va d’amant en amant, toujours plus dĂ©sireuse de les humilier. Au bord du gouffre, se produit pourtant la plus inimaginable des rencontres qui la conduira vers la rĂ©demption.

 

Ce rĂ©cit dans le rĂ©cit – Ioura raconte Ă  son cousin Ă©crivain les confidences d’Adriana – est avant tout une mĂ©ditation sur la vieillesse et la mort, mais aussi une analyse des relations entre frĂšre et soeur, enfants et parents, et un constat sur la sociĂ©tĂ© bulgare post-communiste. Il se situe ainsi dans la lignĂ©e de MĂšres (N.B. juil. 2006). MenĂ© Ă  un rythme parfois obsĂ©dant, il reste empreint d’une grande poĂ©sie.