Dans des temps indĂ©terminĂ©s, lâAfirik, continent noir Ă lâaube de lâĂšre industrielle, domine, sur le plan Ă©conomique et politique, le Septentrion dont la population a Ă©tĂ© ravagĂ©e par des pestes successives. Son dĂ©clin a Ă©tĂ© accĂ©lĂ©rĂ© par les ponctions faites par les Noirs sur les Cornes dâIvoire – les Blancs – pour les rĂ©duire en esclavage. Dans un village de brousse du Sunugaal, Mari est au service de Sare Semba, riche planteur qui rĂȘve de gloire, dont le fils maudit, Gakere, oblige Mari Ă enfreindre la loi. Vendue comme esclave sur le port de Ziguinchor, la jeune fille est achetĂ©e par un Ă©trange marin qui lâenrĂŽle sur sa pĂ©niche arpentant le KhawangoâŠ
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AnnoncĂ©e en trois volumes, cette grande fresque revisite le thĂšme de lâesclavage, dans un vĂ©ritable copiĂ©-collĂ© de celui que les Noirs vĂ©curent dans la rĂ©alitĂ©, et ce non sans manichĂ©isme. Les rĂ©fĂ©rences aux grands romans amĂ©ricains abondent, et celles qui Ă©voquent la culture europĂ©enne sont un peu simplistes : la BĂȘte du GĂ©vaudan, LĂ©onard de VinciâŠÂ Les diffĂ©rents cultes religieux et leur rapport Ă lâhomme tiennent une place importante dans lâĂ©tude psychologique des personnages et de leurs relations. Touffue, cette uchronie adopte le rythme soutenu de lâaventure pour inciter Ă suivre lâhĂ©roĂŻne jusquâĂ son dĂ©part vers le Septentrion, cadre du tome suivant.
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