Assise au pied de l’arbre, les pieds barbotant dans la rivière, Akiko joue du shamisen quand un poisson porteur d’un message lui chatouille les orteils. Aussitôt, elle prépare son sac, salue ses amis de la forêt et prend le chemin qui mène de l’autre côté de la montagne. En route, elle croise et porte secours à un jeune lapin blessé. Le jour commence à tomber quand elle arrive chez sa soeur et découvre Misaki, le bébé né la veille.
On retrouve le monde zen d’Akiko, l’amie des animaux. Alors que dans le premier conte, elle dialoguait avec sa grand-mère défunte (Akiko la rêveuse NB Janvier 2007), dans ce cinquième album la randonnée calme et sereine à travers champs et rivière a pour but de rencontrer, câliner, bercer au son de son luth le dernier-né de la famille. Le texte est court, avec toujours en décor le monde noir et blanc de l’auteur, jeux de lumière et perspectives éclairés de quelques points de couleurs, que parcourt le kimono fleuri de la jeune Japonaise.
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