1969. Des Indiens occupent l’ancienne prison d’Alcatraz pendant plusieurs mois. Plus de quarante plus tard, Marilyn Miracle est invitée à la commémoration de cette occupation. Pour celle qui fut aussi appelée Little Bird, cette invitation est l’occasion de se remémorer son arrivée à San Francisco après une enfance misérable dans une réserve, sa rencontre avec son premier amour, le mystérieux No Name et la fin de cette vague d’espoir. Malgré une ambition louable, ce roman souffre d’être trop générique. D’une part, l’intrigue ne présente ni originalité ni suspense. D’autre part, les souvenirs évoqués, supposés si importants, sont imprécis, approximatifs. Les personnages, somme de traits des plus communs sans épaisseur, sont presque caricaturaux. Les enjeux des combats des Indiens d’Amérique pour la reconnaissance de leurs droits, leur difficile situation dans les réserves ne sont finalement qu’un arrière-plan, effleuré sans être réellement traité, à une histoire d’une grande banalité et à laquelle, malgré la brièveté du roman, on n’adhère pas. (L.G. et C.B.)
Alcatraz Indian land
FONTENAILLE Élise