Paris, 13 mai 1940. Les Allemands sont aux frontières et dans la capitale s’agitent des gens de tous les milieux, du banquier à la danseuse de cabaret, du diplomate au mannequin, de l’espion à la concierge, de l’avocat à la comtesse. L’amant américain de la belle Sally King est retrouvé assassiné dans une sordide mise en scène. Il détenait des documents fort importants pour l’ennemi. Dans le même temps, Frédéric Joliot-Curie et ses collaborateurs s’inquiètent : il faut absolument faire disparaître l’eau lourde et l’uranium avant l’arrivée de l’armée allemande. Après moult péripéties, le récit s’achève le 18 juin.
Réalité et fiction sont habilement mêlées. Le début est confus : trop de personnages semblent sans liens entre eux et la démarcation entre les bons et les méchants n’est pas encore très nette. Mais petit à petit, l’intérêt grandit : on peut même parler de suspense. Néanmoins quelque chose sonne faux. Les héros manquent d’épaisseur, la vision de la France de 1940 par une Américaine contemporaine est un peu décalée.