Alfred, 8 ans, a plutĂŽt la tĂȘte dans les Ă©tudes que les pieds sur la terre. Il est dans son monde et refuse de se couler dans celui de sa grand-mĂšre, Ă l’opposĂ© de ce qu’il veut vivre. Cela Ă©clate le jour de son anniversaire quand sa grand-mĂšre apporte le gĂąteau ; bloquĂ©, il ne peut souffler les bougies qui dĂ©goulinent sur le gĂąteau, ni ouvrir ses cadeaux malgrĂ© la prĂ©sence attentive de ses parents, de sa soeur et de son oncle. Heureusement, il y a sa copine de classe Izibi, qui arrive de Casamance. Elle lui apporte la joie de vivre d’un milieu familial diffĂ©rent, et partage ses rĂȘves. Ses parents comprennent qu’il a besoin de grandir sans la pression de sa grand-mĂšre. Petit Ă petit, avec l’aide d’Izibi, et la confiance de ses parents, il sort de son monde autocentrĂ©.Un enfant de 8 ans qui vit dans son monde n’a rien d’anormal. Mais que cet enfant prenne conscience de l’emprise de sa grand-mĂšre sur lui et qu’il rĂ©agisse si violemment n’est pas trĂšs crĂ©dible. La grand-mĂšre est prĂ©sentĂ©e comme bornĂ©e, butĂ©e, autoritaire, elle n’est plus bonne qu’Ă une petite visite le dimanche soir. C’est caricatural et exagĂ©rĂ©. Dommage. (M.-J.C. et M.-F.L.-G.)
Alors, Alfred ?
BERNOS Clotilde