Alors on a déménagé

Trois générations d’une même famille habitent une grande maison ancienne dans un quartier en pleine mutation. Puis ils déménagent : dans un bus, dans la forêt, une église, un hôtel, un immeuble de bureaux, sous la tente, sous les ponts… Plus de dix fois en bravant les intempéries, la pluie, la neige, la canicule. Pour enfin se poser dans une jolie petite maison de banlieue. Racontée par le petit garçon, on suit l’errance du groupe de page en page. Dix-huit chapitres : texte et illustrations remplissent une double page. Le propos est poétique, souvent surréaliste. Alors que l’illustration, plus explicite, donne à voir une certaine souffrance, le texte ne donne jamais de raisons aux multiples déménagements. L’image reflète les problèmes de logement actuels. On finit l’album, beaucoup trop long, avec un sentiment de malaise. Il y a une double lecture, et pour qui ?