Une centaine de billets signĂ©s de lâĂ©crivain, universitaire, chroniqueur italien, et publiĂ©s depuis vingt ans dans le « Corriere della Sera », est ici rassemblĂ©e. Ni plan particulier ni la chronologie ne prĂ©sident Ă lâorganisation de ce gros recueil dâarticles de trois Ă cinq pages chacun. Au fil des multiples thĂšmes abordĂ©s â la vie, la mort, le bonheur, lâangoisse, Ăros, la ville, lâutopie, la science, lâart, etc. â Ă©merge cependant une rĂ©flexion humaniste nourrie dâune grande Ă©rudition, oĂč sont appelĂ©es en rĂ©fĂ©rence des oeuvres littĂ©raires issues de fonds peu familiers du grand public : la GrĂšce antique, le romantisme allemand, la Mitteleuropa, lâAmĂ©rique des annĂ©es trente… Un sens mĂ©lancolique de la relativitĂ© traverse ce cheminement de la pensĂ©e, repris et rĂ©Ă©laborĂ© Ă travers la littĂ©rature. Sây lisent la « totalitĂ© brisĂ©e » du monde, la finitude et la pĂ©rennitĂ© de « lâuniversel- humain ». Cent petits textes difficiles, dâune grande finesse, dâune rare profondeur, pour mĂ©diter sur lâobscure complexitĂ© de lâexistence.
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MAGRIS Claudio