En Angola, une jeune femme, Camille ,veut remettre une lettre à un homme qu’elle ne connaît pas, mais qu’un lien mystérieux relie à sa mère. Celle-ci , Suzanne Rochant, a fondé une société de recherche, le Simorg, et fait une découverte d’une portée scientifique énorme. Mais un conflit l’oppose à un de ses associés, Kaïji, dont les ambitions semblent s’embarrasser de peu de scrupules. Suzanne est morte brûlée vive dans l’incendie de sa maison à Singapour .Accident ? Acte criminel ? Suicide ? Qui est cet ange qu’elle doit retrouver ?Quels secrets scientifiques ou criminels le Simorg recèle-t-il ?
Conçu comme une pièce d’un puzzle en six volumes, Camille se lit avec intérêt. La tension dramatique est habilement ménagée. Le premier tome laisse l’héroïne en situation de péril mortel. Les personnages sont fortement typés, de manière parfois caricaturale. Les décors réalistes sont tracés avec soin, mais la colorisation est terne. D’une facture un peu trop standardisée, cette aventure nous met cependant en appétit.