Jules et Rose, octogénaires, sont mariés depuis soixante ans, ils ont cinq enfants. Insensiblement, Jules devient de plus en plus irritable, sujet à des trous de mémoire ; il a des lubies. Un jour, il prend un couteau et menace Rose. Elle sait alors qu’elle doit “faire quelque chose”… Ses enfants la soutiennent, chacun à sa façon. Louise, la plus originale et la plus sensible, veut garder son père près d’elle, les autres, plus pragmatiques, veulent ménager leur mère, et privilégient la maison de retraite. Viennent ensuite des situations de plus en plus douloureuses…
Juliette Rivière a un pris un pseudonyme pour raconter cette histoire, celle de son père et de sa famille. Dans une langue claire, sans fioritures, elle évoque les souffrances et le désarroi de l’entourage d’une personne atteinte de la maladie d’Alzheimer, l’amour et le dévouement d’une épouse mis à rude épreuve, le soutien des enfants. Ce témoignage est fort dans sa grande simplicité. Il n’apporte rien de nouveau à propos de la maladie, mais est plein de sensibilité. Difficile de ne pas se sentir concerné.