Après une présentation succincte et globale de la forêt amazonienne, puis du mode de vie des singes capucins (les héros du film), commence la découverte de la faune et de la flore de la forêt tropicale, étage par étage. Tout d’abord le sol de la forêt, le plus sombre mais aussi le plus riche en diversité animale, puis les sous-bois, plus rapidement traités, et enfin la canopée, qui reçoit les rayons du soleil. Les deux dernières pages sont consacrées aux menaces qui pèsent sur la forêt et ses habitants.
Le texte, constitué de paragraphes courts, faciles à lire, va à l’essentiel. Il est dommage qu’il empiète parfois nettement sur les photos qu’il légende (le jaguar est respecté, mais pas le malheureux tamanoir, à moitié caché). Car ce sont les photos, bien sûr, qui sont les reines de ce documentaire. Variées dans leurs cadrage et dans la mise en page, saisissant les animaux en gros plans (y compris les plus minuscules), elles éclatent de couleurs et de densité, faisant du livre un régal pour les yeux en même temps qu’une découverte d’une population parfois étrange. Un beau catalogue, quelque peu gâché par la disposition voyante des textes.