American visa

RECACOECHEA Juan de

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Abandonné par sa femme, las de végéter dans son métier d’enseignant, Mario Alvarez, la quarantaine, décide de quitter la Bolivie pour les États-Unis. Son fils, installé en Floride, l’y incite en lui envoyant un billet pour Miami. Il ne reste plus qu’à obtenir le visa. Le consulat américain se révèle, cependant, intraitable sur les ressources financières exigées. Et, quand les actes de propriété ou les justifications fiscales que vous vous apprêtez à fournir sont des faux, la situation se complique.

 

Ainsi naît un roman aux allures de tragi-comédie. Le problème de fond n’en est pas moins l’émigration. Avec ses bordels, ses bars, la cocaïne omniprésente, La Paz, où se déroule l’action, fait frémir. L’Histoire contemporaine de la Bolivie, brièvement évoquée, explique sans nul doute, en grande partie, le désenchantement d’un peuple. American Visa, écrit en 1994, est le premier roman traduit en français de l’auteur. Il a donné naissance à un film en Amérique latine.