La jolie Colline est mannequin vedette à quatorze ans. Une année plus tard, en pleine gloire, elle fuit, épouvantée, le monde perverti de la mode. À trente-trois ans, obèse et défigurée, elle est devenue une délinquante sexuelle en liberté conditionnelle. Mystique et obsédée par la pureté, elle est en quête d’un ange. Pour cela, elle a déjà tué plusieurs enfants. Mais elle s’obstine et repère Richard, beau et bouclé. Avec un machiavélisme pathologique, elle prépare l’enlèvement, peaufine sa méthode de castration, parvient à tromper contrôleur judiciaire, thérapeute et policiers.
Dans ce récit l’auteure mêle en permanence première et troisième personne du singulier pour illustrer la psychopathie de la narratrice et la faire partager au lecteur. Ce procédé est très efficace dans la première partie du livre, mais, peu à peu, s’avère moins bien maîtrisé et émousse l’intérêt. Julie Grelley a mis un talent certain d’écriture dans un premier roman parfaitement cauchemardesque.