Quel lien relie les « Illuminati », secte disparue depuis quatre siècles, et le meurtre barbare d’un haut scientifique du CERN, basé en Suisse ? Le sémiologue Robert Langdon est appelé au chevet du cadavre, pour interpréter les signes marqués au fer sur sa poitrine. Leur décodage l’entraîne à Rome, accompagné de Vittoria, conceptrice d’un engin explosif révolutionnaire, dérobé au CERN par le meurtrier et qui menace d’annihiler le Vatican en plein conclave. Le compte à rebours est enclenché pour déjouer l’implacable vengeance élaborée depuis des siècles par les « Illuminati », véritable complot cosmique visant à détruire l’Église.
Souffrance, angoisse et obsession, tout fonctionne dans ce roman à l’érudition ésotérique qui voudrait réconcilier Dieu et la science. La combinaison d’énigmes et de dilemmes, tant scientifiques que religieux, et les théories de la conspiration entraînent dans l’intimité géographique, souterraine et pseudo-spirituelle du Vatican. Écrit avant Da Vinci Code (NB mai 2004), ce roman de Dan Brown exploite, cette fois, le filon des peurs millénaires avec plus ou moins de bonheur et nombre d’extravagances.