Augustin Maupetit, policier maître-chien de la brigade des stupéfiants du Havre, est en surveillance dans le quartier des docks quand il est renversé par un chauffard en fuite. Un seul indice visuel : un poignet tatoué. Grognon, cloué dans son fauteuil roulant, Augustin finit par accepter qu’Angie, sa jeune voisine bavarde et curieuse, sorte promener Capitaine, sa chienne renifleuse. La découverte d’un corps sans mains près de Dieppe l’incite à poursuivre l’enquête sur un trafic de drogue cachée dans les conteneurs.
Profitant de l’ennui du travail scolaire à la maison, confinement oblige, la jeune adolescente sympathique et futée s’introduit avec gentillesse et astuce dans cette enquête vivante et réaliste, située en pleine actualité. L’intrigue met en scène des personnages véridiques, touchants, sympathiques ou odieux dans des situations crédibles. Le Havre est presque un acteur du roman, les quartiers et les différences des milieux sociaux sont bien décrits. Pour aider le lecteur à faire le lien entre le mystérieux père d’Angie, un notable importateur de café de Sainte-Adresse, et les familles de dockers du quartier du port, un préambule rapporte l’incident de la fête d’anniversaire des jumeaux vingt ans auparavant. Un premier tome captivant aux dialogues percutants véhiculant beaucoup d’humour, de légèreté et d’amitié. (A.T et A.E).