Apologie du slow

VISCOGLIOSI Fabio

Dans une centaine de courts chapitres, l’auteur laisse cheminer une pensée nourrie de ce qui fait le tissu de sa vie. Des souvenirs familiaux passés et présents affleurent à sa mémoire : une soeur aînée, des cousins, un oncle émigré, deux enfants l’accompagnent discrètement. Des rencontres et des faits de vie collaborent également à ce vagabondage de l’esprit. Il convoque aussi tous ceux qui participent à sa vie intellectuelle : les peintres et musiciens qu’il aime – Mondrian, Leonard Cohen, Martin Denny –, les photographes et cinéastes appréciés et rencontrés – Godard, Schoendoerffer. Des écrivains, souvent contemporains et parfois confidentiels, tiennent une place importante dans son processus de création, et il raffole des citations qui alimentent son inspiration en perpétuelle ébullition et sa plume où les mots s’agencent agréablement comme des « pièces de meccano ». Une pensée qui ne manque pas de richesse parcourt ces séquences disparates, inégales… à prendre comme elles viennent.