16 mai 2007. Ouverture du festival de Cannes, mais aussi investiture du président Nicolas Sarkozy. La narratrice s’envole pour Nice laissant à Paris l’homme qu’elle aime. Quarante-huit heures découpées en plans successifs avec des zooms sur les couples médiatisés du moment, Cécilia et Nicolas, Jacques et Bernadette, Norah Jones et Jude Law sur écran, pour annoncer la rupture amoureuse de l’héroïne. Pour ce troisième roman (Cf. Merci de votre attention, NB juin 2003), la journaliste Pascale Clark met en scène son milieu professionnel. Solitude, superficialité, quête d’amour constituaient déjà la matière de ses précédents romans. La souffrance induite par la séparation est dite avec pudeur et densité, mais ne suffit pas à relever l’intérêt du lecteur face à une écriture pauvre et hachée. Mieux vaut lire un bon journal « people » que ce roman confus et elliptique dont l’issue est d’une banalité rare.
Après, Fred Chichin est mort
CLARK Pascale