Aquaviva (Agito Cosmos ; 1)

Dans un futur indéterminé, les cités ont été englouties, une nouvelle civilisation humaine s’est mise en place, curieuse de son mystérieux passé. Pénélope Sharpshooter, engagée sur un sous-marin, explore les fonds marins avec trop d’audace aux yeux de son supérieur. Alfonsino, jeune pêcheur, est sauvé de la noyade par une pierre lumineuse et devient objet de suspiscion dans son village. Duncan Dimanche, détective sur la trace d’un mégalo sans scrupules, libère un drôle de type: c’est un alpha, prétend sa « fiancée », c’est-à-dire un ancien dieu.

La mise en place est foisonnante, un peu compliquée, saupoudrée de mystères et d’amorces pour appâter le chaland. Elle est passablement classique, sautant rapidement d’un personnage à l’autre, les caractérisant à grands traits, selon des modèles familiers, souvent sympathiques – tout comme la civilisation qui s’est reconstruite, typique des rives nord de la Méditerranée (d’ailleurs, la grande cité s’appelle Istanbul), jusque dans la répartition des rôles hommes/ femmes. Ce peu d’invention s’expliquera peut-être… Une aventure enlevée et agréable à suivre, au dessin arrondi et aux couleurs modernes, où la multiplication des vignettes donne du mouvement.