Argent sale

STARK Richard

Lors d’un hold-up au cours duquel les Ă©vĂ©nements se sont mal enchaĂźnĂ©s, Parker et ses deux complices ont dĂ» cacher leur trĂšs important butin dans une petite Ă©glise dĂ©saffectĂ©e. La difficultĂ© est de le rĂ©cupĂ©rer. D’autant que l’odeur de l’argent a attirĂ© dans leur sillage de nombreux prĂ©dateurs, sans compter l’un des trois larrons qui aimerait bien faire cavalier seul. VoilĂ  Parker contraint de composer avec tout ce petit monde et de faire Ă©quipe avec une chasseuse de primes qui le fait chanter. Richard Stark est l’un des nombreux pseudonymes de Donald Westlake, dĂ©cĂ©dĂ© en 2008. C’est celui sous lequel il met en scĂšne le gangster Parker l’un de ses hĂ©ros favoris (Demandez au perroquet, NB mai 2012). Il y a un certain humour dans cette histoire de course au trĂ©sor un peu tarabiscotĂ©e, autour d’un « gĂąteau », objet de toutes les convoitises et de tous les coups bas. Certaines situations ne manquent pas de piquant. La chasseuse de primes en particulier dĂ©borde de rouerie et de ruse pour se tirer de tous les mauvais pas. Du Stark pur jus oĂč, comme d’habitude, son mauvais garçon sans scrupules s’en tire toujours, n’en dĂ©plaise Ă  la morale !