À la mort d’Alexandre le Grand, Aristote, craignant pour sa sécurité à Athènes, part avec sa famille pour Chalcis en Macédoine dont il est originaire. Pythias, sa fille, nourrie de ses enseignements, voit sa vie basculer à la disparition de son père. Sans soutien, elle est confrontée à des problèmes de solitude, d’argent, de mariage… Elle tente de trouver sa place et occupe, entre autres, un modeste emploi dans un temple dédié à Artémis, avant d’épouser celui que lui avait destiné Aristote. Ce roman est la suite de Le juste milieu (NB octobre 2011). À travers le personnage peu connu de la fille du philosophe, l’auteur, qui se passionne pour cette période de l’histoire, imagine de façon très vivante la vie des femmes dans la Grèce antique, mais aussi les activités domestiques, l’importance des esclaves, le rapport aux dieux. Elle montre que, contrairement aux idées reçues, les femmes de l’époque pouvaient être cultivées et avoir une certaine indépendance, parfois même un certain pouvoir. Un ouvrage de vulgarisation distrayant dans un langage moderne.
Aristote, mon père
LYON Annabel