Arlette

Dans les années 1970, à Karachi, un Français, jeune marié, rencontre une Danoise, Arlette. Lui, travaille dans une banque alors que sa femme poursuit des études en France. Elle, est l’épouse d’un industriel danois de la pêche. Jetés dans les bras l’un de l’autre, ils s’aiment passionnément durant six mois, jusqu’à la brutale mutation au Bangladesh du « banquier ». Pendant vingt ans, sans se perdre jamais complètement de vue, entre Asie et Europe, ils mènent des existences bien loin de celles qu’ils envisageaient, les confrontant à des situations parfois désespérées. Olivier Cabiro est aujourd’hui bibliothécaire à la Ville de Paris. Il a eu un parcours professionnel très mouvementé, ressemblant étrangement à celui du narrateur prénommé Olivier, exerçant les mêmes métiers que lui, de la banque à la bibliothèque ! Remplis de nostalgie, les souvenirs d’un personnage sans ambition ni envergure ne suscitent pas un très grand intérêt : existence superficielle des expatriés, alcool, sexe, polo… et vie sentimentale effilochée. La construction assez habile et le style agréable entraînent le lecteur jusqu’à la fin de ce premier roman.