Brodant sur le thème du film sorti à l’automne (La ruée vers l’art), ce numéro met en perspective les pratiques marchandes liées à l’art qui remontent à la plus haute Antiquité. Des articles courts, illustrés de photos et des dessins de Thomas Baas, balaient les époques et les domaines. On découvre les acteurs du marché : artistes, galeriste, conservateur, collectionneur, critique, commissaire-priseur. Comment se faire un nom, attirer l’attention (et la protection) d’un mécène-souverain ou sponsor – au besoin en faisant scandale.Depuis le XVIIIe siècle, l’art s’expose dans des galeries. Aujourd’hui les oeuvres sont vendues et revendues, les prix montent jusqu’à des sommes vertigineuses, suscitent des vocations et des copieurs. Une galerie de galieristes souligne le rôle prépondérant de ces intermédiaires depuis la fin du XIXe siècle. De nouveaux musées sont dédiés à l’art contemporain, les marchés internationaux se développent à Paris, New York et à Pékin. Sans compter Internet. Les dix oeuvres les mieux vendues et l’habituel ABC de l’art complètent ce numéro qui décrypte les arcanes de ce marché hors de portée du commun des mortels.
Art$$$ le grand marché (Dada n°187)
BAAS Thomas