La rumeur court : le roi aurait eu un fils de Morgane. Pendant ce temps, Lancelot se réveille du profond sommeil magique dans lequel il était plongé. Sa féminité, jusqu’alors cachée, se révèle à lui ainsi qu’à tous. Comme son épouse Guenièvre, le roi Arthur en est secrètement amoureux. Il se sent faible. Les murailles du château sont dégarnies. Les Saxons rodent. Alliée à ces derniers, Morgane parviendra-t-elle à faire reconnaître son fils Mordred comme l’héritier légitime de Camelot ?
Une image somptueuse ne laisse rien perdre des combats furieux, des bains de sang dans lesquels Mordred trouve sa force, ni des voluptueuses étreintes de Morgane et de la reine. Une mise en page serrée s’adapte de manière fluide au rythme d’une action sans temps morts. Les vignettes se superposent parfois dans un effet de zoom, pour focaliser l’attention sur tel ou tel des multiples personnages humains ou féeriques de la foisonnante légende.