Arthur le bandit

DEBECKER BenoĂźt

Pour n’avoir Ă©tĂ©, Ă  l’école, qu’un sale garnement, Arthur est devenu bandit. Un bandit effrayant, illettrĂ©, condamnĂ© Ă  la solitude et Ă  l’ennui dans son grand chĂąteau. Une chute de cheval bouleverse le cours de son existence : dans la maison de Marie-Rose, une bienveillante mamie qui le soigne sans crainte, il dĂ©couvre une autre vie. Elle lui raconte des histoires et mĂȘme lui apprend Ă  lire et Ă  Ă©crire. De quoi modifier ses projets 
  C’est une histoire de mĂ©chant mais pas vraiment puisque le personnage se laisse ramener dans le droit chemin
 grĂące aux livres qu’il lit et Ă  ceux qu’il invente, et, de brigand qu’il Ă©tait, devient conteur. Presque trop beau pour y croire, mais qu’importe ! Le rĂ©cit, bien menĂ©, joue avec les stĂ©rĂ©otypes : celui du cancre, du terrible brigand etc. Loin de miser sur la peur, cet album a une bonne humeur communicative ; il se prĂȘte Ă  la lecture Ă  voix haute avec des effets rythmiques qui modulent les Ă©motions et des images vintage trĂšs narratives. Un clin d’oeil Ă  d’autres brigands sans doute !  (C.B.)