Atlantic City

RAFFIN Joy

Le 22 septembre 2017, le clochard Gambino, conscience de la ville, fait un reportage sur Atlantic City, un jour où l’ouragan Rita va s’abattre sur la cité. De huit heures du matin à huit heures du soir se succèdent une série d’individus dont on partagera des moments de vie, certaines réflexions philosophiques : le commentateur radio pas très malin, le médecin généreux et humain, la jeune fille qui hésite à se prostituer, l’homme qui rackette les différents commerces…. Tous vivent la montée en puissance de Rita.  Dans ce premier roman, Joy Raffin, trace le portrait d’une ville balnéaire naguère couverte de casinos et qui tombe en faillite. Elle choisit de faire parler les paumés, les pauvres, les miséreux, noirs ou portoricains que la politique de Trump asphyxie. C’est le côté triste et misérable de cette ville filmée par Louis Malle qui ressort. La violence progressive des éléments, la force du vent et de la mer servent de fil conducteur. Mais la faiblesse des dialogues, l’écriture laborieuse rendent ce livre totalement inintéressant. (A.M. et V.M.)