1947 : une soucoupe volante s’écrase en Sibérie. Un peu plus tard, le Nouveau Mexique est le théâtre d’un événement identique, sous les yeux de Nico et de ses amis. Malgré l’avis d’Eisenhower, le Président des États-Unis rend la nouvelle publique. La science et l’industrie s’emparent des innovations de l’appareil et c’est dans un monde transformé qu’en 1966, Nico, fraîche émoulue de l’école de la CIA, va recevoir sa première mission. Paris l’attend, semée de pièges, Va t-elle y échapper ?
Dans un mouvement de « rétro-anticipation », d’uchronie, le scénario invite le lecteur à faire comme si les choses s’étaient passées autrement. Le dessin l’accompagne en multipliant les références aux BD des années cinquante. Chars sous-marins, train-cyclope, homme volant, graphisme épuré, couleurs en à-plat, canot automobile : rien ne manque. Pourtant tout est transformé et on se laisse prendre au jeu de cette interprétation libre, servie par des rebondissements inventifs.