Ces quatorze nouvelles sont de la même veine que La lamentation du prépuce (NB avril 2008). Elles mettent en scène des animaux de compagnie, des philosophes ou des Juifs américains d’obédience ultra-orthodoxe aux prises avec leur Dieu tutélaire dont ils voudraient bien se débarrasser pour pouvoir enfin mener une vie à la morale moins exigeante. C’est ainsi que l’on trouve, différemment dosés, les ingrédients suivants : du cocasse, de l’iconoclaste, de l’humour juif new-yorkais, un zeste de porno, de l’amer, du dérisoire, mais aussi du très grave, le tout bien pimenté. On apprécie ou non cette spécialité « décoiffante ».
Attention Dieu méchant
AUSLANDER Shalom