Vu cĂŽtĂ© Pablo, jeune peintre en herbe, le lapin est un flĂ©au. Il a dĂ©vorĂ© tout le persil du jardin. Pauvre Pablo qui rĂȘvait de faire un taboulĂ© ! Oubliant ses pinceaux, le garçon cherche Ă piĂ©ger le lapin par tous les moyens. CĂŽtĂ© lapin, les piĂšges imaginĂ©s par Pablo sont une aubaine, lui permettant de sâinstaller confortablement hors de portĂ©e des chasseurs, et de se construire une piscine. Pablo a un ennemi et Lapin croit avoir un ami. Les deux histoires se font Ă©cho, Ă lire par un bout ou par un autre. Au milieu du livre, la rĂ©conciliation se fait, câĂ©tait prĂ©visible ! LâintĂ©rĂȘt ne vient que de la confrontation des deux histoires, chacune sĂ©parĂ©ment pouvant laisser perplexe. Il nâest dâailleurs pas Ă©vident que le principe fonctionne aussi bien dans un sens que dans lâautre. Les illustrations ont le charme dâun jardin de campagne et dâune certaine espiĂšglerie. (A.-M.R.)
Au bonheur des lapins
NIMIER Marie, RODRIGUEZ BĂ©atrice