Les grandes tours blanches d’une ville fantomatique se dressent face au terrain vague où une population misérable vit dans des cabanes. Si les adultes semblent résignés, les jeunes s’interrogent, fascinés par la ville, inquiets aussi de l’état de délabrement mental de ceux qui en reviennent. Un jour pourtant un adolescent, puis d’autres décident de gagner la ville en passant par un conduit dangereux. Ils découvrent une population sévèrement encadrée par le régime en place. L’argent est roi, tout se monnaie, tout cadeau est interdit. Un autre univers devrait être possible ?
La science-fiction est surtout dans le décor et l’ambiance, le récit évoquant des régimes politiques existants. La dénonciation est présente mais, aspect intéressant, s’accompagne d’une analyse des divers aspects d’un régime dictatorial, négatifs aussi bien que positifs à certains égards, sécurité, santé… La symbolique des différents mondes manque de clarté et les aventures des héros à l’intérieur de la ville forteresse sont si peu probables qu’elles empêchent d’entrer dans le jeu. L’épilogue quant à lui, relève de l’utopie.