La Terre de Galaxity a disparu à la suite d’une intervention de sauvetage des agents spatio-temporels. Sous couvert de revendre les trésors hétéroclites accumulés lors de leurs missions, ils enquêtent à Port-du-Gouffre. Laureline monte un atelier de confection ; Valérian, moins prudent, se retrouve en prison. Il y en apprend un peu plus sur le Grand Rien vers lequel tous deux s’embarquent avec une baroudeuse de l’espace.
Sous le signe du space opera et du féminisme, Laureline confirme son rôle de leader avec sang froid et sens stratégique, aux côtés d’un Valérian toujours aussi impulsif. Ce sont des femmes de Port-du-Gouffre qui vont les aider dans cette nouvelle expédition. Ky-Gai, sans emploi, à la rue, s’avère entreprenante et décidée ; Singh’a Rough’a, aventurière au franc parler, leur ouvre les portes du Grand Rien. Le dessin campe des héros chaleureux et des monstres farfelus comme le Schniarfeur, sorte de grenade vivante. Un clin d’oeil à Bilal, sur deux pages, montre les êtres mystérieux qui tirent les ficelles dans « le rien de rien » du Grand Rien. On attend bien d’autres développements à cette aventure au-delà des galaxies.