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Lorsque celle-ci a quatre ans, la famille de la blonde Nina adopte Virginie, une petite fille noire de Madagascar. Dés le début, dans son for intérieur, Nina l’appellera “Chocolat”. Les deux fillettes grandiront ensemble. C’est toute leur vie que raconte Charlotte Dubreuil avec leurs réflexions d’enfants, leurs observations, puis leurs pensées, leurs amours et leurs peines. Toutes deux sont confrontées à leur différence de couleur, mais sans qu’il y ait de problème majeur. Le point central de leur vie, et finalement leur seul ancrage paisible, sera la propriété de leur grand-mère, l’Ombrière.
Charlotte Dubreuil aborde ici le problème de la différence, du racisme, au travers d’une histoire très conventionnelle. Son écriture reste rapide et concise. On retrouve la même lecture légère et superficielle que dans La Restinga (N.B. juil. 2000). Elle ne laisse pas une marque profonde.