Au commencement était la colère (SHI ; 1)

ZIDROU, HOMS

Londres de nos jours. L’histoire débute par l’explosion de deux mines antipersonnel « intelligentes » dont sont victimes dans leur jardin l’épouse et le fils de Sir Lionel Barrington, PDG de la société SVPPB qui fabrique ces mines. Cet attentat intervient l’après-midi même après le rejet par le tribunal de la plainte d’Handicap International et Human Rights Watch contre la société SVPPB. 

Et sans transition…

Londres au XIXe siècle. Ere victorienne et de la toute puissance de l’Empire britannique. Nous assistons à la visite d’une puissante famille de nobles anglais à la première exposition universelle de 1851.

Jennifer, la jeune fille de la famille, s’aperçoit qu’une jolie jeune femme japonaise tient dans ses bras un bébé mort. Pour éviter le scandale, le colonel Winterfield, père de Jennifer fait enterrer l’enfant à la va-vite.

Commence alors l’enquête de Jennifer pour découvrir qui est cette japonaise ne s’exprimant pas en anglais et surtout, pourquoi ce bébé mort qu’elle garderavec elle.

Bien vite, avec l’aide d’une petite mendiante, Pickles, cette enquête policière va devenir une histoire de femmes qui se lient pour affronter la violence de la société victorienne et les convenances machistes de l’époque. S’enchainent alors des courses poursuites, des complots et des secrets de famille sans temps morts à un rythme haletant.

Le scénario inventif, sans nous donner la clé du lien entre les deux époques, sait tenir le lecteur en haleine .

Le dessin, à l’unisson, est précis et expressif avec un découpage et une mise en page qui créent une vraie dynamique et une surprise sans cesse renouvelée.

(PP-PG)