Le commandant Helen Grace de la police criminelle de Southampton est confrontée à une série d’incendies qui dévastent la ville pendant huit jours et font plusieurs victimes. À partir de premiers indices, un prêteur sur gages suspecté est mis hors de cause et les événements dramatiques se poursuivent. Le coupable est-il le pompier fétichiste, dénoncé par une adolescente ? La policière, adepte de pratiques sadomasochistes, est sous pression et l’opinion gronde, excitée par une journaliste sans scrupule. M.J. Arlidge met en scène à nouveau sa policière coriace et solitaire, au passé douloureux (La maison de poupée, NB juin 2017). Elle mène l’enquête avec une détermination sans faille : les suspects avec leurs mobiles différents sont poursuivis tour à tour, jusqu’à la révélation finale. L’inquiétude grandit dans la ville au fur et à mesure des incendies criminels qui se succèdent selon un scénario identique, entrecoupés de quelques pages du blog du coupable. Un suspense relatif, des personnages bien dans leur fonction marquent ce roman policier classique, qui fait peu frémir. (M.Bi. et A.Le.)
Au feu, les pompiers

ARLIDGE M.J.