Au nom de l’ours

Pour la première fois de sa vie Lucrèce va à l’école, elle a pourtant  l’âge du collège. Ses parents bohèmes lui ont donné jusqu’ici des cours à la maison. En classe, elle se sent différente, pas comme les autres avec son look écolo. Elle repère un jeune garçon Simon qui lui aussi semble à part. Ils deviennent amis mais comprennent bientôt qu’ils viennent d’horizons opposés, tout sépare leurs familles. Au village les tensions se focalisent autour d’un projet de tunnel qui transpercera la montagne. Les parents de Lucrèce ont choisi un style de vie que leur reproche leur fille adolescente. Ils sont militants de la cause écologique au point d’être surnommés « Les révolutionnaires ». Ils s’opposent au maire et à son projet de tunnel qui risque de défigurer le paysage et de faire mourir le dernier ours. Ont-ils raison de s’opposer au progrès ? Pendant ce temps Lucrèce se rapproche de Simon, le Parisien, mais son père est dans le camp adverse : c’est le chef de chantier du projet. Leur histoire c’est un peu Roméo et Juliette. Un roman  mené habilement avec une bonne tension narrative autour d’un enjeu écologique bien dans l’air du temps. (F.E. et M.-C.D.)