2012, Seattle. Felicity annule son voyage en Afghanistan pour retrouver sa mère Martha, disparue brusquement avec le journal de Deborah, sa propre mère. Elle la retrouve à Rome où elle cherchait la clé d’un passé douloureux. Commence alors pour Felicity une longue quête qui va lui permettre de découvrir l’histoire de sa famille maternelle avec Elisabeth, son arrière-grand-mère, et Deborah, sa grand-mère qui, sous le IIIe Reich, ont traversé des événements tragiques sans jamais fléchir ni trahir. Dans cette saga, Hanni Münzer retrace la vie de quatre générations de femmes confrontées à la montée du nazisme : chasses aux juifs, confiscations de biens, souffrances physiques et morales. Au fil des pages, on entrevoit la raison du désamour des mères pour leurs filles. Les secrets de famille profondément ancrés resurgissent douloureusement mais tout devient clair aux yeux de Felicity. C’est un récit poignant, pourtant les situations auxquelles sont confrontées des personnes démunies, impuissantes et traquées, paraissent souvent invraisemblables compte tenu des pièges innombrables et cruels tendus par les ennemis. Le foisonnement des personnages et quelques longueurs diluent la narration et freinent la lecture. En résulte une histoire confuse. (A.V. et F.L.)
Au nom de ma mère
MÜNZER Hanni