Au nom de mes enfants.

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Le 11 septembre a provoqué un séisme dans certains couples mixtes islamo-chrétiens aux États-Unis. Dina, décoratrice, d’une famille libanaise, chrétienne, se sent américaine. Karim, banquier international, jordanien, est avant tout musulman. Parce qu’il ne supporte plus la société américaine dépravée concrétisée par l’homosexualité de son fils aîné, Karim enlève ses jumeaux de huit ans, un garçon et une fille, pour leur donner une éducation islamique en Jordanie. Aidée par ses amies, une juive et une noire, Dina fera tout pour les retrouver.

Soheir Khashoggi est saoudienne, elle traitait ce sujet dans son précédent livre (Dangereux mirages, N.B. fév. 1997). Elle décrit avec simplicité le choc des religions et des cultures dans un milieu aisé : le melting-pot dans lequel vit Dina, la riche famille traditionnelle de Karim. C’est bien sûr l’amour, et surtout l’amour maternel, qui est au coeur de ce roman que l’on lit avec intérêt jusqu’à la dernière ligne et qui reste un livre de détente malgré le sérieux du sujet.