Au nom des hommes (L’ambulance 13 ; 2)

Négocier une trêve pour sauver un blessé, c’est une faute, qui vaut au chirurgien Louis-Charles une mutation d’office à l’ambulance 13, où il est mis aux arrêts en attendant la convocation devant le Conseil de Guerre. Mais le front avance et l’ambulance est bientôt prise sous le feu de l’ennemi. Le héros est touché. Pourtant, il continue à trier les blessés et à opérer, aidé par un prisonnier allemand qui s’avère être lui aussi chirurgien. Quand la position sera prise, ils seront autorisés à évacuer en laissant sur place les armes, les morts et les blessés les plus graves. Qu’adviendra-t-il dans leur prochaine affectation, avec le Colonel Driand ?

Cruauté, honneur, héroïsme. Comme dans tout ouvrage sur la Grande Guerre, tous ces ingrédients obligatoires sont habilement mêlés dans un récit dense qui donne aussi la parole aux civils et aux vaillantes soeurs infirmières. Plutôt sage et classique, le dessin se débride un peu dans les scènes de combat, où les acteurs restent pourtant curieusement statufiés dans les attitudes de la mort donnée ou reçue. Cet ouvrage clôt le premier cycle et annonce une suite que l’on attend sans impatience.