Au nom du fils (Ciudad perdida ; 1)

Tout juste diplômé, cinq mois de salaire de stage en poche, Étienne est parti en Amérique du sud pour une année de rupture avant de se mettre au boulot. Voilà que son métallo de père apprend son enlèvement en Colombie,dans la jungle de Ciudad Perdida, par des guérilleros de l’Armée Nationale de Libération. Ne faisant ni une ni deux, le père s’envole au secours du fils dont on est sans nouvelles. Bien qu’âgé, Michel lui aussi ‘’fait la route’’. Que trouvera-t-il au bout ?

Une histoire où l’action cède la place à la réflexion, le mouvement au regard. Le héros est bien le père, ouvrier de chantier naval soudain plongé en pays inconnu, conduit à se poser beaucoup de question sur ce qu’a été sa vie, ses relations avec son fils, sur ces paysages et ces gens si différents de son quotidien. Le graphisme est sobre, brut de décoffrage par son trait, sensible par sa palette de couleurs douces. Ayant parcouru ces pages, on reste sur sa faim, désireux avec le second tome du diptyque de découvrir… la fin !