Au nom du fils (Le Scorpion : 10)

Au fil de l’épée et des conquêtes féminines, Scorpion poursuit sa quête pour connaitre les secrets qui entourent sa naissance. Rapière au poing, il affronte le marigot des puissants fait de rivalités « recuites », de haines entre deux grandes familles romaines (Tébaldi et Latal), de la lutte désespérée du Pape abandonné par tous, des ambitions de ses frères ivres de pouvoir et aux moeurs décadentes. Va-t-il une fois de plus arriver à déjouer leurs plans machiavéliques et détourner les dagues des spadassins ?

Au fil des albums, des flashs back et des duels, Stephen Desberg tient son monde en haleine par son talent de conteur, son imagination féconde et débordante. Tant qu’il en sera ainsi, les lecteurs suivront et les albums alimenteront les rayons des bibliothèques. Il faut aussi se réjouir du talent d’Enrico Marini qui offre des décors magnifiques, une mise en page sobre et variée, des couleurs pastel, et une utilisation judicieuse des contrastes. Cette BD « en costumes » appartient néanmoins au genre : « quand il n’y en a plus, il y en a encore ».