Londres, 1910. Nola, jeune institutrice, est bien connue du bureau de placement : d’une taille supérieure à la normale, son assurance et ses idées féministes révolutionnaires sur l’éducation la font régulièrement renvoyer des postes dans lesquels on l’envoie. Aussi le recruteur n’est-il pas mécontent de lui proposer cette fois un poste en Australie : elle accepte avec joie, friande d’aventure. Après un voyage interminable, elle arrive dans une grande exploitation d’élevage isolée, au climat torride, où elle est très mal accueillie.
Ce nouveau roman d’Elizabeth Haran (Etoiles dans le ciel du Sud, Les Notes Avril 2018) a toujours pour cadre l’Australie qu’elle connaît bien puisqu’elle y réside. Elle décrit avec force détails la vie rude dans l’Outback au climat très inhospitalier. L’héroïne est une sorte de « super-woman » que rien n’arrête, donneuse de leçons un peu pénible au début, mais qui saura évoluer. La romancière lui fait subir une série d’épreuves impressionnantes dont elle se sort avec brio. Les autres personnages sont assez bien ciblés. Le roman comporte les éléments incontournables du roman de détente, avec un dénouement prévisible, mais le rythme des cataclysmes de ce western australien est haletant, et la puissance persuasive de la jeune institutrice spectaculaire. (E.L. et A.Le)