Wilmuth est né vers 740, de père inconnu et d’une lignée de sorcières et monstres de tous poils. Au séminaire Inferno, sous la férule de l’odieux Triple Mort, il apprend l’art du Mal et fait la connaissance de son futur complice joliment prénommé « Mange-Burnasse ». Après cinquante ans de formation, Wilmuth s’imagine libre, fortifié qu’il se croit par d’incroyables attributs. C’est compter sans le mentor qui lui confie une ultime et incroyable mission : tuer Charlemagne.
Ce roman épais fait diablement fort. Pris à froid et au premier degré, surtout dans les premiers chapitres, il est terrifiant : pas grand chose ne vous sera épargné. Au deuxième degré, et quelques chapitres plus loin, quand les choses deviennent claires, il devient drôle, bien écrit et bien mené. Le texte, judicieusement séquencé, fourmille d’expressions détournées et de situations « abracadabrantesques ». Les personnages, tous plus laids les uns que les autres (mais c’est pour rire), donnent dans le délire et le paradoxal. Quant au nom de l’auteur : il signifie « diable » en anglais ! Coïncidence ?! À suivre…