Mark Spitz Simon survole le bassin en brasse papillon, et ses parents viennent d’emménager à Paris, à égale distance du lycée et de la piscine pour qu’il suive un sport/études. Un coach professionnel veille sur son entraînement. L’attention que porte Marie au jeune provincial devrait faciliter son intégration. Mais des malaises le paralysent, il suffoque quand il s’éloigne de « son » périmètre. Le papillon est épinglé.Voué dès sa naissance à la compétition, Mark est condamné à la réussite pour réaliser les rêves d’un père exigeant, parfois violent. Seul l’entraîneur remarque qu’il nage sans plaisir. L’introduction de l’agoraphobie comme moteur de l’intrigue alourdit le roman plus qu’elle ne l’éclaire. Malgré des longueurs, le duel de cet adolescent mutique avec lui-même et avec son père, l’exigence du sport de haut niveau ont tout pour retenir l’attention et permettre l’identification.
Autopsie d’un papillon
SCIARINI Jean-Noël