Nathalie Courtet est, l’hiver, guide de moyenne montagne dans le Jura. Éprise de liberté et d’aventure, fort peu conformiste, elle décide avec son mari de consacrer l’intersaison à voyager vers l’Asie. Leur moyen de locomotion est original, c’est en vélo couché qu’ils effectuent ce périple peu ordinaire. Le livre rend compte au jour le jour de leurs aventures ; l’exploit n’est pas à la portée de tous, même s’ils se défendent d’être sportifs. Les paysages sont dépeints avec minutie, les relations humaines sont omniprésentes. Les deux cyclistes ne se heurtent quasiment jamais à une quelconque hostilité, bien au contraire ils bénéficient d’une grande hospitalité. La Vénétie, les Balkans, la Turquie et enfin l’Iran sont parcourus à un rythme apparemment modéré, en réalité d’une rapidité étonnante. L’accumulation de détails parfois superflus, une carte trop sommaire du périple, l’absence d’iconographie nuisent à l’intérêt suscité par la richesse et l’originalité des descriptions imagées de ces nombreuses régions traversées à la force du jarret.
Aux portes de l’Orient (L’Asie à vélo couché, I)
COURTET Nathalie